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Yves Manginot

Les obstacles à l’introspection : ce qui te freine et comment t’en sortir

L'introspection, ça semble facile sur le papier : tu te poses, tu réfléchis, et voilà, t'as des réponses.


Mais la réalité, c'est souvent plus chaotique qu'on l'imagine.


Un peu comme essayer de jouer un solo de Brian May (Queen) sans avoir jamais touché une guitare.


C'est un défi, un chemin où la persévérance est essentielle, et où les obstacles se révèlent un à un au fur et à mesure qu'on avance.


Explorons ensemble ces obstacles, non pas pour les fuir, mais pour apprendre à les surmonter.

L’obstacle du manque de temps : la vie en mode avance rapide

On est tous pris dans la frénésie du quotidien.


Imagine écouter un morceau d’AC⚡️DC en accéléré : tout va trop vite, et t’as pas une seconde pour reprendre ton souffle.


Entre le boulot, les enfants, les obligations sociales, qui a le temps de s’asseoir tranquillement et de réfléchir à ses choix de vie ?


C’est bien plus facile de rester occupé que de s’arrêter pour faire un point sur soi. Et puis le soir, tu t’effondres sur le canap, non ?


S’arrêter, c’est presque perçu comme un luxe, voire un acte de rébellion.


Mais voilà, si tu veux vraiment faire de l’introspection, il faut accepter que le temps, c'est toi qui le crées.


Il ne s'agit pas de tout changer, mais de trouver ces petites fenêtres pour t'explorer.


Cela me rappelle une toile de Salvador Dalí, avec ces montres molles qui se plient sous le poids du temps.

Le temps n'est jamais "parfait", c’est à toi de le façonner, de l’étirer à ta manière.


La solution, c’est de trouver des moments cachés.


Pourquoi pas le matin avant que tout le monde se lève ?

Juste quelques minutes.


Ou pendant le trajet dans les transports en commun ?


Tu ne dois pas attendre d’avoir une heure complète de méditation zen, tu crées tes moments, même petits, pour te poser et réfléchir.

La peur de ce que tu vas trouver : le tableau inachevé

Un autre obstacle, c’est la peur. La peur de ce que tu vas découvrir si tu creuses un peu trop.


On peut imaginer regarder un autoportrait inachevé de Van Gogh : il manque des traits, et les imperfections sautent aux yeux.


On préfère souvent regarder la surface et ignorer les couches plus profondes.


Parce qu’on sait bien que ce qu’on pourrait y trouver ne nous plairait pas toujours.


Admettre ses faiblesses, ses contradictions, ça peut être effrayant.


Mais la vérité, c’est que tout le monde a des coins sombres.


Plus tu fais face à ces coins-là, plus tu acceptes que ce tableau est encore en cours de réalisation, mieux tu te sens.


Le but n’est pas d’être parfait, mais de te connaître, de te comprendre, d'accepter les imperfections.


Imagine que tu es en train de peindre ta propre vie, chaque couleur, même celles qui semblent moches, ont leur place dans l’œuvre finale.

Le confort de la routine : la zone de sécurité illusoire

Ah, la fameuse zone de confort.


C’est comme être assis dans un vieux fauteuil : il est usé, il a l’empreinte de tes fesses, mais c’est tellement facile de rester dedans.


Sauf qu’à force de rester assis là, tu te laisses complètement bercer par l'habitude, sans rien remettre en question.


On appelle cela la zone de confort, mais je dis plutôt la zone de sécurité. Parce qu’elle n’est pas forcément si confortable que cela. Une sécurité illusoire.


C'est comme si tu écoutais toujours le même album, jour après jour.


Peu importe à quel point cet album est génial, au bout d’un moment, tu n’y trouves plus rien de nouveau.


Cela m'est arrivé avec le premier album des Stone Roses et l'album Doolittle des Pixies. Je les ai écoutés en boucle. Bref.


L’introspection, c'est l'occasion de sortir de ce fauteuil, de te libérer de cette routine qui te rassure mais t'étouffe aussi.


Oui, c'est l'inconnu, et ça fait peur.


Mais c'est justement quand tu oses sortir de cette routine que tu commences à voir le monde différemment, que des possibilités inattendues s'offrent à toi.


Comme Jimi Hendrix qui a pris la guitare électrique avec la main gauche et en a fait quelque chose de jamais entendu avant. Il était gaucher et toutes les guitares, à l’époque, étaient façonnées pour les droitiers.


Si tu fais toujours ce que tu as fait, tu obtiendras toujours ce que tu as obtenu.


Bouge un peu les lignes, ose changer la piste, et tu verras comme ta vie peut changer.

La peur du jugement : le reflet déformé

Il y a aussi la peur du jugement, celui des autres, mais aussi le tien.


Tu as peur de découvrir des choses qui ne correspondent pas à l'image que tu veux donner, à toi-même ou au monde.


C'est comme observer ton reflet dans une boule de verre, tout est déformé, et tu n’aimes pas toujours ce que tu vois.


On passe notre vie à essayer d’être à la hauteur des attentes des autres, à créer cette image impeccable.

Mais l’introspection, ça demande de briser la boule de verre, de voir ce qui se cache derrière.


Le truc, c’est de se rappeler que personne n’est parfait. Regarde les grands artistes : même les plus talentueux ont traversé des phases de doute, des moments d'erreur, des périodes sombres.


Picasso lui-même a eu sa période bleue, mélancolique, avant de redécouvrir la lumière avec sa période rose. Et quand je vois ses sculptures à partir de guidons de vélo, je ne trouve pas cela parfait, loin de là. Mais bon.


La clé, c’est d’accepter que ton parcours n’a pas besoin d’être toujours lumineux pour être vrai et authentique.

Comment passer à travers ces obstacles ?

Maintenant qu’on a mis en lumière ces obstacles, explorons comment avancer malgré eux.


La première étape, c’est de reconnaître leur présence.

Pas besoin de lutter contre la peur ou de se dire qu'on manque de temps : accepte-les, ils font partie du chemin.


Ensuite, trouve une petite action, quelque chose de faisable, de simple.


Comme quand tu apprends à jouer de la guitare : commence par une note, puis une autre, et progressivement, tu enchaînes un riff.


Une autre clé, c’est de trouver ton support. Tu n’es pas obligé de tout faire seul.


Un carnet pour noter tes pensées, une playlist de morceaux qui te motivent (imagine écouter Eye of the Tiger avant de réfléchir à ta vie, ça donne une autre ambiance), ou même parler à quelqu’un de confiance.


Le soutien, qu’il soit matériel ou humain, est un atout énorme quand tu veux vraiment regarder en toi et changer quelque chose.

Fais le premier pas, même petit

L’introspection, c’est un voyage avec des détours et des embûches.


Ce n'est pas une promenade de santé, mais c'est excitant, comme monter sur scène sans être certain de ce qui va suivre.


Mais la récompense est là, derrière chaque peur surmontée, chaque obstacle franchi.


Un peu comme un morceau de rock qui commence doucement, puis monte en puissance jusqu’au riff final, plein de puissance et de vérité.


Fais ce premier pas, même s’il est tout petit.


Parce que c’est à force de petits pas qu’on finit par gravir des montagnes. Je ne sais plus quel philosophe disait ça.

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Qui est Yves Manginot ?

Je suis auteur, créateur d'une app et solopreneur. En tant qu'ancien ingénieur en grande entreprise, j'enseigne désormais l'introspection, la découverte de ton potentiel et la conception d'une vie plus créative.

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Yves Manginot

Je plonge profondément dans le potentiel humain et la conception d'un style de vie plus créatif pour t'offrir une manière unique et accessible d'améliorer ton quotidien.

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