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Yves Manginot

Le besoin de reconnaissance des cadres : une soif qui ne s’étanche jamais

T'as déjà ressenti cette petite satisfaction quand ton boss te fait un compliment devant tout le monde ?


Ce petit frisson quand quelqu'un te reconnaît publiquement pour ton boulot bien fait ?


Bien sûr que tu l'as ressenti, parce que, franchement, on en a tous besoin.


Le besoin de reconnaissance, c'est comme une soif que beaucoup de cadres ressentent, une quête sans fin qui ne s’étanche jamais vraiment.


Aujourd’hui, on va parler de ce besoin, de cette recherche constante de validation externe qui finit souvent par nous bouffer.


Mais on ne va pas te donner de solution toute faite. Ici, c'est juste pour mettre des mots sur cette réalité, pour que tu puisses peut-être mieux la comprendre.

La recherche incessante de validation

On pourrait presque comparer ça à Gordon Gekko (Mickael Douglas) dans Wall Street. Toujours en quête de validation, de reconnaissance, même quand il a tout en apparence.


Ce besoin insatiable de se prouver aux autres finit par le ronger, tout comme il nous ronge, nous. Plus t’en as, plus t’en veux.


Quand t’as tout donné sur un projet, tu attends un retour.

T’attends que quelqu’un remarque ton effort, ton implication. Et si ça n’arrive pas, tu te sens vidé.


Cette quête de reconnaissance devient insatiable. Ce n’est plus juste un bonus agréable, c’est un besoin fondamental.


Et quand ce besoin n’est pas satisfait, c’est le malaise qui s’installe, la frustration.


Tu te dis : "Pourquoi personne ne le remarque ? Pourquoi je ne reçois pas ce que je mérite ?"

L'injustice de l'oubli

Ça m’est arrivé aussi. Attendre qu’on me reconnaisse pour ce que j’avais fait, attendre une petite phrase qui ne venait jamais.


Et ça te ronge. Parce que t'as l'impression que ton travail, ton implication, passent sous le radar.


Tout le monde continue de tourner, les projets s'enchaînent, et toi, t’es là, avec ce sentiment amer d'être passé à côté de quelque chose.


C’est là que le sentiment d'injustice pointe le bout de son nez.


"Pourquoi moi ? Pourquoi on ne voit pas tout ce que je fais ?" Et ça, ça pourrit la vie.


Le pire, c’est quand la seule reconnaissance que tu reçois, c’est une ligne dans ton bilan annuel, avec des compliments mélangés à des reproches, des points à améliorer.


T’espérais peut-être un mot sympa au moment où tu t’y attendais le moins, une tape sur l'épaule qui te dirait que t’es sur la bonne voie.


Mais non, tout est formel, froid, calibré.


Cette reconnaissance conditionnée, c’est souvent la seule qui nous est accordée, et ça ne suffit pas.


Pas du tout.

Le poison doux de la reconnaissance

Le besoin de reconnaissance, c’est comme un poison doux.


Ça te pousse à en faire plus, à chercher à être parfait, à tout donner, encore et encore.


Tu veux être celui ou celle qui est toujours disponible, celui ou celle qui assure, qui gère.


Parce que tu te dis que c’est comme ça qu’on finira par te reconnaître.


Mais ça ne marche jamais vraiment comme ça, hein ?


Parce qu’une fois que tu donnes plus, la barre se relève. On attend encore plus de toi.


Et hop un dossier en plus. Un déplacement en plus. Une mission en plus.


Et toi, tu continues, tu te plies en quatre, en espérant qu’un jour, la reconnaissance sera suffisante pour te satisfaire.


Et au bout d’un moment, tu réalises que ça ne vient jamais.


Ou alors, ça vient, mais ça ne dure pas.


Un compliment, une validation, c’est éphémère. Ça te fait du bien pendant une journée, peut-être deux.


Mais après, le vide revient.


C’est comme une dépendance au sucre.


Tu veux toujours plus.


Parce que tant que toi, tu n’es pas capable de reconnaître ta propre valeur, la reconnaissance extérieure ne suffira jamais.


Elle ne fait que masquer temporairement un besoin plus profond, plus ancré.

Les drivers : ces scripts qui nous gouvernent

Il y a un concept qui s'appelle les "drivers", issu de l’analyse transactionnelle.


Ce sont des sortes de scripts inconscients qui dirigent nos comportements.


Le fameux "Sois parfait", ça te parle ?


C’est un driver qui pousse beaucoup de personnes à toujours en faire plus, à chercher la perfection, à éviter la moindre faille, le moindre échec.


Et ce driver, il est souvent lié à ce besoin de reconnaissance. Parce qu’on pense que si on est parfait, si on fait tout bien, alors on sera reconnu, accepté, validé.

Mais ce que personne ne nous dit, c’est que la perfection est un leurre.


C’est inatteignable, et c’est épuisant.


Vouloir être parfait, c’est comme courir après une ligne d’arrivée qui recule sans cesse.


Et tant qu’on est coincé dans ce schéma, on ne trouve jamais la reconnaissance qu’on espère. Je l'ai cherchée pendant longtemps et ai mis du temps à le comprendre.


Pire encore, on se perd dans ce besoin, on s’épuise, et on passe à côté de ce qui pourrait réellement nous apporter du sens.

La quête du regard des autres

C’est un peu comme Stéphane dans la série Palace. Lui aussi veut constamment être aimé, apprécié par ses employés, même si cela le pousse parfois à des extrêmes ridicules.


Et c’est là qu’on se reconnaît, dans cette quête parfois absurde de validation extérieure.


Attendre la reconnaissance est un signe que révèle l’exercice du driver "Sois parfait".


Mais ça nous enferme dans une boucle sans fin.

Tant que tu cherches à être validé de l’extérieur, tu ne te libères jamais vraiment.


Tu restes tributaire des autres, de leurs opinions, de leurs jugements.


Et ça, c’est un poison qui te ronge de l’intérieur.

Le chemin vers soi-même

Cet article n’est pas là pour te donner une solution miracle, mais pour mettre en lumière cette quête incessante de reconnaissance.


Le simple fait de comprendre d’où vient ce besoin, de reconnaître qu’il est là, c’est déjà un premier pas.


Un premier pas vers une vie où la reconnaissance extérieure n’est plus une obsession, mais un bonus.

Le chemin est long, mais il en vaut la peine.


Parce que le jour où tu parviendras à te reconnaître toi-même, à accepter ta valeur sans attendre que les autres te la renvoient, tu commenceras enfin à vivre pour toi, et pas pour les autres.

Qui est Yves Manginot ?

Je suis auteur, créateur d'une app et solopreneur. En tant qu'ancien ingénieur en grande entreprise, j'enseigne désormais l'introspection, la découverte de ton potentiel et la conception d'une vie plus créative.

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Je plonge profondément dans le potentiel humain et la conception d'un style de vie plus créatif pour t'offrir une manière unique et accessible d'améliorer ton quotidien.

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