Alors, tu as des idées.

Plein d'idées.

Mais voilà, elles restent souvent dans ta tête.

Parce que passer de la réflexion à l’action, c’est bien plus compliqué qu’on le pense.

C'est un peu comme quand Marty McFly comprend qu’il peut vraiment changer le cours du futur dans Retour vers le Futur : tu peux penser à ce que tu veux faire tant que tu veux, mais il faut finir par agir si tu veux que les choses bougent vraiment.

Rester bloqué dans la réflexion, c’est confortable.

Tant que tu penses à tes idées, elles sont parfaites.

Rien ne peut les critiquer, personne ne peut les rejeter.

Mais dès que tu commences à les transformer en réalité, ça devient risqué.

Tu te mets à douter, à craindre l’échec, à imaginer les critiques.

À l'image de Kevin dans Maman, j'ai raté l'avion, lorsqu'il réalise qu'il doit affronter les voleurs : c’est bien plus confortable de se cacher sous les couvertures que de sortir pour faire face à la réalité.

On a aussi cette tendance à attendre le bon moment, la situation parfaite, où toutes les étoiles seront alignées.

Mais ce moment parfait, il n’arrive jamais.

C’est comme quand on te dit qu’il faut attendre que tous les feux de signalisation soient verts, le long de tout le trajet, avant de démarrer un voyage.

Tu resteras là, moteur éteint.

Le truc, c’est que le moment parfait, c’est celui où tu décides de commencer.

Rien de plus, rien de moins.

Passer de la réflexion à l’action ne veut pas dire révolutionner ta vie d’un coup.

Ça commence par des petits pas.

Souviens-toi de Rocky, quand il s’entraîne pour son premier gros combat. Il ne commence pas par la finale sur le ring, il commence par courir dans les rues de Philadelphie, un pas après l’autre. Et à taper de la bidoche dans le frigo.

C’est la même chose pour toi : pour que tes idées prennent vie, commence petit. Mixe un oeuf cru dès le matin.

Même la plus grande des aventures commence par une première action, aussi insignifiante soit-elle.

Quand tu veux vraiment transformer tes idées en réalité, pense à ce que tu peux faire aujourd’hui, maintenant, sans attendre.

Pas demain, pas la semaine prochaine, mais maintenant.

Un tout petit truc.

Peut-être que tu veux écrire un livre ?

Ouvre un document et écris le titre.

Peut-être que tu veux te mettre au sport ?

Enfile tes baskets et fais cinq minutes d’exercice.

Ce n’est pas le résultat final qui compte au début, c’est le fait de se lancer, de casser l’inertie.

L’un des freins les plus puissants au passage à l’action, c’est la peur de l’échec.

On a grandi en pensant que l’échec est une mauvaise chose, un truc à éviter à tout prix.

Mais si tu regardes les héros de fiction, ils se plantent tous, encore et encore, avant d’arriver au sommet.

Regarde Batman Begins, Bruce Wayne tombe, se relève, recommence. L’échec fait partie du processus.

Il n’y a pas d’apprentissage sans échec.

Si tu te lances et que tu échoues, au moins tu auras appris ce qui ne fonctionne pas, et ça te rapproche de ce qui marche.

Thomas Edison disait : "Je n’ai pas échoué, j’ai juste trouvé 10 000 façons qui ne fonctionnent pas."

C’est exactement ça l’esprit d’action.

Si tu attends d’avoir toutes les garanties que ça va marcher avant de bouger, tu ne bougeras jamais.

L’échec fait partie du deal. Il n’est pas agréable, mais il est nécessaire.

Les idées restent des idées tant qu’elles ne sont pas transformées en objectifs concrets.

Il ne suffit pas de vouloir changer, il faut décider comment.

À la manière de Kill Bill, quand Beatrix Kiddo ou La Mariée si tu préfères (Uma Thurman) dresse sa fameuse liste et décide, une par une, qui elle doit affronter.

Pour toi, ça pourrait être une liste d’actions, aussi petites soient-elles, qui te rapprochent de ton objectif.

Pas de grand projet abstrait, mais des étapes claires. Et pas non plus une liste de personnes à zigouiller, hein ?!

Pose-toi cette question : qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui qui va me rapprocher de mon but ?

Note-le, puis fais-le.

Même si c’est minuscule.

Chaque petit pas te rapproche de ton objectif.

Les grands projets peuvent sembler insurmontables, mais en les découpant en petites actions, ils deviennent faisables.

Comme Beatrix Kiddo, avance étape par étape, coche chaque action, et progresse.

Je ne t'incite pas à acheter un sabre, on est d'accord. Une combinaison jaune, pourquoi pas.

Beaucoup attendent d’avoir une motivation énorme pour se lancer.

On pense qu’on doit se sentir inspiré, prêt, presque invincible.

Mais la motivation est un mythe.

C’est une émotion, et les émotions, ça va et ça vient.

Tu ne peux pas compter sur elles.

Tu te rappelles dans Forrest Gump, quand il décide de commencer à courir sans raison particulière ? Il ne réfléchit pas, il ne se demande pas s’il est motivé, il se lève et il court.

La motivation, elle arrive souvent après, quand tu es déjà en mouvement.

Le vrai secret pour passer à l’action, c’est de te créer des habitudes.

Tu fais ce que tu as décidé de faire, peu importe ton humeur, peu importe si tu es motivé ou non.

C’est cette régularité qui te mène au résultat.

Une fois que l’habitude est en place, tu te rendras compte que la motivation devient moins importante.

Tu fais ce que tu as à faire, point barre.

Le passage de la réflexion à l’action, c’est ce qui sépare ceux qui rêvent de ceux qui réussissent. On dirait du Churchill.

Ça demande du courage, ça demande d’accepter l’inconfort, le risque, l’échec. Mais c’est aussi la seule manière de transformer tes idées en réalité.

Commence maintenant.

Fais ce petit pas, même si c’est insignifiant.

Parce qu’à la fin, ce sont ces petits pas qui font la différence entre rester coincé dans sa tête, ou vivre la vie que tu veux vraiment.

Tout comme dans Retour vers le Futur, il est temps de mettre la DeLorean en marche et de prendre les commandes.

Personne ne peut faire ce voyage à ta place, mais si tu te lances, tu verras que l’aventure en vaut la peine.